La question des énergies renouvelables dans un logement est souvent traitée en même temps que la rénovation du logement. L’idée générale est d’identifier et de travailler à réduire les besoins énergétiques d’un bâtiment avant de dimensionner les équipements d’énergies renouvelables qui pourraient l’alimenter.

Dans le cadre d’une rénovation globale, différentes énergies renouvelables sont mobilisables au sein d’un logement, un soutien peut être apporté par le service de Rénovation Énergétique de l’Habitat Montagne Béarnaise.

Avec une installation photovoltaïque, deux cas de figures se présentent : soit vous auto-consommez l’énergie produite par votre installation soit vous revendez l’intégralité de votre production. Il s’agit de 2 projets bien distincts dans leur objectif. Dans tous les cas, nous vous invitons à prendre connaissance des étapes clés pour réussir votre projet.

 

Bien dimensionner son installation

Avant de vous lancer dans votre projet, il est primordial d’analyser vos consommations d’électricité. Cette connaissance vous permettra de dimensionner votre installation au plus près de vos usages.

Avec une installation bien dimensionnée et des consommations estivales, vous consommerez entre 40% et 60% de votre production photovoltaïque sur l’année.

Bon à savoir : 1 kWc installée = 1300 kWh = 3 panneaux = 5 à 6 m²

 

Bien s’informer et comparer les devis

N'hésitez pas à obtenir 2 à 3 devis pour comparer les offres. Préférez un installateur local qui pourra intervenir facilement pour la maintenance. Si vous envisagez une installation bénéficiant de l’obligation d’achat, vous devez faire appel à une entreprise qualifiée.

 

Les démarches administratives nécessaires

  • Auprès de la mairie pour avoir le droit d'installer un système photovoltaïque (autorisation d'urbanisme)
  • Auprès de ENEDIS pour avoir le droit de raccorder un système photovoltaïque (déclaration ou demande de raccordement au réseau)
  • Auprès d’EDF OA pour bénéficier d'un contrat d'achat, le cas échéant
  • Auprès de son assureur pour couvrir l’installation

Il est conseillé de mandater l'installateur ou tout autre professionnel pour ces démarches et d'en suivre les principales étapes.

 

Bien utiliser son installation

Veillez à bien synchroniser votre consommation avec la production :

  • Programmez le fonctionnement de vos appareils électroménagers (lave linge, lave-vaisselle) aux heures les plus ensoleillées (entre 11h et 15h30).
  • Chargez vos appareils équipés de batteries (téléphone, ordinateur portable, etc), passez l’aspirateur en journée ensoleillée.
  • Chauffez votre cumulus électrique pendant les heures ensoleillées.

Ressources

Selon l’appoint utilisé, le chauffe-eau solaire diminue les rejets de gaz à effet de serre de 45% à plus de 70% par rapport à un ballon électrique ou un chauffe-eau à gaz.

Le chauffe-eau solaire permet de diviser les dépenses d’eau chaude par 2, voire 3 par rapport à un système électrique, au gaz ou au fioul.

Un chauffe eau solaire peut couvrir 50 à 80 % des besoins moyens annuels d’eau chaude sanitaire.

 

Bien dimensionner son installation

Avant de vous lancer dans votre projet, il est primordial d’analyser vos consommations d’eau chaude sanitaire. Cette connaissance vous permettra de dimensionner votre installation au plus près de vos usages.

  • Des capteurs bien dimensionnés

Par exemple, pour produire 40 à 60 litres d’eau chaude à 50 °C par jour et par personne, un CESI doté de 4 m2 de capteurs pourra convenir pour une famille de 4 personnes dans le Nord de la France, tandis que 2 m2 suffiront dans le Sud pour le même usage.

  • Un ballon de la bonne taille et bien isolé : 50 litres pour 1 à 2 personnes, 100 litres pour 3 à 4 personnes
  • Des capteurs bien orientés
  • Un entretien régulier par un professionnel est gage de bon fonctionnement et de durabilité des équipements. C’est aussi une précaution utile pour éviter les pannes.

 

Bien s’informer et comparer les devis

N'hésitez pas à obtenir 2 à 3 devis pour comparer les offres. Préférez un installateur local qui pourra intervenir facilement pour la maintenance.

Pour obtenir une efficacité optimale de votre installation, il est conseillé de choisir :

  • un équipement complet (capteur, circulateur, régulateur, ballon de stockage, fluide caloporteur…) issu d’un catalogue de marque ;
  • des équipements certifiés et avec un rendement répondant aux exigences des dispositions fiscales en vigueur.

Pour réaliser votre installation solaire thermique, privilégiez les professionnels bénéficiant de la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un gage de qualité.

 

Les démarches administratives nécessaires

    Pour une construction neuve, le permis de construire doit inclure l’équipement solaire prévu. Pour une maison existante, l’installation de capteurs solaires nécessite une autorisation d’urbanisme. Rapprochez-vous de votre mairie qui vous indiquera le document à remplir, le plus souvent une déclaration préalable.

    Si votre maison est située en périmètre de site inscrit ou classé, vous devez obtenir un avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France. Pour garantir l’acceptabilité de votre projet, il est recommandé de le présenter aux instructeurs d’urbanisme de votre commune et aux architectes des Bâtiments de France, lors d’une réunion de faisabilité.

    Renseignez-vous auprès de votre assureur pour la déclaration de votre installation. Une installation solaire peut parfois entraîner une surprime chez certains d'entre eux.

    Ressources

    Se chauffer au bois, avec un poêle ou un insert, c’est une excellente option pour votre porte-monnaie et pour la planète, mais il y a quelques règles à respecter pour obtenir la meilleure performance énergétique possible, limiter fortement la pollution atmosphérique et préserver la santé de tous.          

    Le savez-vous?

    Un appareil performant bien utilisé émet jusqu’à 10 fois moins de particules fines et consomme 5 fois moins de bois qu’un vieil appareil !

    Le rendement d’une cheminée ouverte est en moyenne de 15 % : quand vous mettez une bûche, 85 % de l’énergie qu’elle fournit est perdue. La combustion du bois y est peu efficace, et génère des émissions importantes de polluants qui contribuent à dégrader la pollution de l’air extérieur.

     

    Bien dimensionner son installation

    Plusieurs critères vont en effet impacter la puissance nécessaire pour chauffer convenablement votre logement. Il s’agit de :

    • La surface à chauffer. Plus celle-ci est grande, plus il est nécessaire de choisir un équipement puissant.
    • Le nombre d’habitants. Plus vous êtes nombreux dans le logement, plus celui-ci est susceptible d’être occupé durant la journée… et plus la puissance nécessaire est grande, donc.
    • Vos habitudes de consommation. La température souhaitée a un impact important sur la puissance nécessaire pour l’atteindre et la maintenir dans la maison.
    • L’usage du chauffage. Les besoins ne seront pas les mêmes si vous utilisez votre poêle ou insert en tant que chauffage principal ou secondaire.
    • La qualité de votre isolation thermique. Moins les déperditions de chaleur sont importantes, moins il est nécessaire de disposer d’un appareil puissant pour conserver un bon confort thermique.

    Rapprochez-vous du Service de Rénovation Énergétique de l’Habitat Montagne Béarnaise pour être guidé dans votre projet de chauffage au bois.

     

    Bien s’informer et comparer les devis

    N'hésitez pas à obtenir 2 à 3 devis pour comparer les offres. Pour réaliser votre installation, privilégiez les professionnels bénéficiant de la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un gage de qualité.

    Pour choisir votre équipement, vous pouvez vous appuyer sur le label Flamme Verte 7 étoiles qui propose un étiquetage pour discriminer le rendement des appareils ainsi que leur impact sur la qualité de l’air (émissions de CO et de particules fines).

     

    Bien utiliser son installation

    • Bien choisir et utiliser son bois
      • Brûlez du bois bien sec (avec un taux d'humidité inférieur à 23 %) avec le moins d'écorce possible.
      • Utilisez de préférence des bûches fendues.
      • Ne brûlez pas des bois traités ! Les vieux meubles, les agglomérés, les bois récupérés sur des chantiers dégagent des polluants très nocifs lorsqu’ils sont brûlés.
      • Rentrez le bois à brûler 48 heures à l'avance.
      • Fiez-vous aux marques de qualité pour acheter votre bois.
         
    • Bien utiliser son appareil
      • Ne surchargez par le foyer.
      • Allumez votre feu par le haut.
      • Réglez le tirage pour obtenir la meilleure combustion possible : ouvrez toutes les entrées d'air à l'allumage ou lors du rechargement, réduisez les entrées d'air quand le feu a bien pris sans jamais les fermer entièrement - même la nuit.
      • Respectez les consignes d’utilisation données par le fabricant.
      • Nettoyez votre appareil et videz le cendrier fréquemment.
         
    • Bien entretenir votre matériel :

    Faites-le entretenir par un professionnel qualifié une fois par an. C'est une obligation règlementaire.

    Faites ramoner le conduit de fumée par un professionnel qualifié au moins une fois par an. C'est une obligation règlementaire. En cas de sinistre, l’attestation de ramonage pourra vous être demandée.
     

    • Adoptez l’allumage inversé

    L'allumage inversé permet de réduire les émissions de particules fines lorsque vous allumez votre feu. Ouvrez toutes les arrivées d'air de l'appareil. Empilez les bûches, celles de plus petit diamètre en haut. Ne surchargez pas le foyer et espacez les bûches pour que l'air circule.

    Ressources

    Tout le monde peut prétendre à des aides en fonction de la nature des travaux et de ses revenus.

    Pour faire le point, prenez conseil auprès du Service de Rénovation Energétique de l’Habitat Montagne Béarnaise vous accompagne gratuitement et en toute objectivité.