Les dépenses des ménages français sont marquées par une consommation toujours plus importante de biens qui consomment des ressources et de l’énergie, et génèrent des émissions de CO2 pour leur fabrication, leur transport et leur distribution.

Pour connaître l’impact de vos achats et habitudes de vie, réalisez votre bilan carbone.

Si vous connaissez déjà votre bilan carbone, vous comprenez l’impact de vos décisions d’achats sur vos émissions de gaz à effet de serre.

Sans prétendre être exhaustif, nous vous proposons des premières pistes pour vous aider à passer à l’action !

L'alimentation représente 24% des émissions de GES d'un ménage français. Ces émissions sont liées à l'ensemble de la chaîne : changement d'affectation des terres, production, intrants, transformation, conditionnement, transport, distribution, chaîne du froid, distribution, déplacement des clients, froid domestique, cuisson, gestion des déchets.

L'enjeu de la consommation de viande : La production de viande représente aujourd'hui la moitié des gaz à effet de serre de l'alimentation alors même que nous sur-consommons des protéines : 90 gr par jour contre 52 gr de besoins nutritionnels journaliers.

L'importance de manger de saison : les légumes produits hors saison nécessitent une production sous serre ou un transport à l'origine d’importantes émissions. On estime ainsi qu'une tomate hors saison émet 10 fois plus qu'une tomate produite sous serre non chauffée (source : ADEME, ECOINTESYS).

En résumé, en mangeant de saison, local, bio et non transformé, on réduit très fortement l'empreinte CO2 de nos repas !

Consommer des produits locaux fabriqués près de chez soi favorise l’emploi des artisans locaux tout en limitant le transport de marchandises. Un geste important pour la planète, puisque le transport routier produit plus de 10 % des gaz à effet de serre.

 

Savez-vous qu’un repas moyen a parcouru 3 000 km pour arriver dans nos assiettes ?

  1. Acheter local c’est limiter les intermédiaires et acheter les aliments produits à proximité
  2. Acheter local c’est profiter des spécialités de sa région au fil des saisons
  3. Bien pensés, les circuits courts sont souvent plus respectueux de l’environnement
  4. Manger de saison c’est souvent moins cher

 

Voici quelques pistes pour acheter local :

  • En supermarchés, généralement sur des espaces dédiés au local
  • Vente directe à la ferme et sur les marchés : marché à la ferme, paniers, cueillette, marchés de producteurs de pays…

https://www.fermiersdubearn.fr/

https://www.bienvenue-a-la-ferme.com/pyrenees-atlantiques

https://www.pyrenees-bearnaises.com/gastronomie/specialites-du-bearn/

  • Marchés paysans, marchés polyvalents ou de « plein vent »

https://www.pyrenees-bearnaises.com/gastronomie/marches/

  • Points de vente collectifs, paniers et AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne).
  • Commerces de proximité (épicerie, boucher…) qui limitent le nombre d’intermédiaires

 

Faire un achat d’un équipement de seconde main revient à faire un achat local.
Retrouvez les recycleries sur le territoire : https://sictom-hautbearn.com/prevention/don-et-reemploi/

L’allongement de la durée de vie des produits est un levier mobilisé pour alléger l’impact environnemental de la consommation en optimisant l’utilisation des produits. Privilégier la réparation au renouvellement permet de prolonger leur durée d’usage et donc de limiter leur remplacement, consommateur de ressources.

Savez-vous que :

  • seulement 36 % des Français réparent ou font réparer leurs produits quand ils tombent en panne (étude ADEME) ?
  • les ménages consacrent un budget douze fois plus  élevé dans l’acquisition de nouveaux biens que dans la réparation et entretien pour ces mêmes produits (107€ par an en 2019) ?

De nombreux objets sont jetés alors qu’ils pourraient encore servir. Soit-il ont besoin d’une petite réparation, soit ils n’ont plus l’utilité. Dans le premier cas, il suffit parfois d’un peu d’astuce et de temps pour réparer un objet. Et si l’on ne sait vraiment pas faire, on a tous auprès de soi quelqu’un qui bricole.

Retrouvez les recycleries  sur notre territoire :  https://sictom-hautbearn.com/prevention/don-et-reemploi/

En France, 5,4 millions de tonnes d’emballages ménagers ont été mis sur le marché en 2020, dont 68% ont été recyclés (source : ADEME). Ces emballages sont majoritairement en verre (48,3% des emballages ménagers), mais aussi en plastique (à 22%), en papier ou carton (à 21,4%).

En achetant les produits en vrac ou à la coupe, on évite les emballages et on fait des économies en achetant juste ce dont on a besoin. Pour les produits liquides, laitages et autres, on choisit plutôt des emballages en verre. Et surtout, on dit adieu au double emballage, même recyclable. Quand les éco-consommateurs arrêteront d’acheter ce genre de produits, les fabricants arrêteront de les produire.