Après 2 ans d'absence, le 10e Salon de l’artisanat et de l’habitat revient à Oloron Sainte-Marie du 23 au 25 septembre. Toujours organisé par l’AEPO (Acteurs Économiques du Piémont Oloronais), ce salon regroupera une trentaine d’artisans du bâtiment, mais aussi des pavillonneurs ou agences immobilières. Dans le même objectif que les éditions précédentes, à savoir permettre aux visiteurs de programmer de A à Z leur projet de construction ou de rénovation.
Afin de présenter cet événement, Bernard Uthurry, Maire d’Oloron et Président de la Communauté de Communes du Haut-béarn, Philippe Garroté, délégué au bureau de la CCHB pour les relations avec la commune-centre, Bruno Benavent (Haut-Béarn Électricité) et David Samba Seale (Enterprise Anchen), représentant l’AEPO, avaient convié la presse ce lundi 19 septembre.
L’occasion de rappeler que la crise sanitaire a eu de nombreux effets et conséquences sur le secteur de l’artisanat : est observé un boom des ventes immobilières hors des grandes métropoles ; et les habitants, privés de loisirs, en ont profité pour effectuer des travaux de rénovation, plus qu’en période normale.
Les artisans du Haut-Béarn ont constaté en effet un bon niveau de demandes de devis et de commandes. Cependant, autre effet - direct ou indirect ? - de la crise sanitaire, ils peinent aussi à recruter des techniciens et ouvriers. L’enjeu du salon sera également celui de susciter des vocations avec la présence du Lycée professionnel de Guynemer et la présentation des formations locales. Les jeunes pourront également échangés directement avec les artisans, désireux de transmettre leur savoir-faire et d’expliquer concrètement leur métier.
À ce sujet, Bernard Uthurry rappellera que l’artisanat et notamment les métiers du bâtiment et de la rénovation énergétique "offrent de très belles opportunités de carrières à réaliser et qu’il nous faut faire naître des vocations chez les jeunes". Il rappellera également que "le secteur de l’artisanat et l’un des gros secteurs qui structure le territoire par l’emploi" ; on compte environ 900 artisans sur le Haut-Béarn, ce chiffre est en progression depuis 2010.
Par ailleurs, certains métiers sont affectés par des mutations technologiques ou matérielles : leurs procédés évoluent et se modernisent. Perdus face à ses nouveautés, les clients éprouvent encore plus le besoin de se tourner vers un professionnel local qui seul pourra leur donner de bons conseils. C’est en ce sens que travaillent les artisans de l’AEPO.
La CCHB souhaite d’ailleurs mieux accompagner cette association, forte de 105 entreprises adhérentes et comptant 12 années d’existence, et travaille actuellement à l’élaboration d’une convention qui permettra à la collectivité "un engagement plus important sur du long terme" indiquera Philippe Garroté.