Le comité de projet, instance politique du programme "Petites villes de demain", se réunissait le 9 juillet dans la friche industrielle en plein coeur de ville. L'occasion de parler de l'avenir de ce lieu.
Le programme "Petites Villes de Demain" vise à donner aux élus des communes de moins de 20 000 habitants, et leur intercommunalité, qui exercent des fonctions de centralités et présentent des signes de fragilité, les moyens de concrétiser leurs projets de territoire pour conforter leur statut de villes dynamiques, où il fait bon vivre et respectueuses de l’environnement.
Dans son article 7, cette convention cible la réflexion sur des actions dites "matures", devant permettre de faire évoluer le cœur de ville dans des délais assez rapides. Trois sites sont identifiés comme matures sur Oloron Sainte-Marie : la rue Louis Barthou, dont les lourds travaux de reprise des réseaux de gaz et d’eau offrent l’opportunité de repenser l’aménagement et les espaces publics ; la rue Révol, dans la continuité géographique et donc dans un objectif de cohérence inter-quartiers ; et la friche Sésame/Rémazeilles, emblème du commerce de centre-ville.
Cette friche sera une des premières actions à être mise en œuvre. Ancien garage, puis magasin de meubles, c’est aujourd’hui une friche industrielle à l’état d’abandon depuis plusieurs années. Cependant, avec ses 1700 m2 en cœur de ville, sa position de lien géographique entre le secteur du Jardin Public et celui de la Confluence et sa situation en cœur de ville dans un quartier prisé et animé, cette friche est promise à un bel avenir.
L’idée est d’en faire un lieu d'animation multi-activités pour la jeunesse et l'intergénérationnel. "L'aménagement urbain, c'est la politique des temps longs, a expliqué le maire Bernard Uthurry. Mais le "Go !", c'est maintenant qu'il faut l'impulser."
À l’automne, va démarrer une phase citoyenne pour connaître les souhaits des habitants du territoire, notamment via une consultation du public jeune dès septembre intitulée "être jeune et habiter à Oloron". Sur ce bâtiment dont le foncier est actuellement porté par l’EPFL pour la Ville, il faudra ensuite envisager la programmation de la rénovation, le choix de l’architecte, les concours financiers à solliciter…
C’est pourquoi le comité de projet s'est réuni dans cette friche, dans le but de la montrer telle qu’elle est aujourd’hui. Les élus, les partenaires techniques et financiers, ont pu individuellement et collectivement se projeter dans la requalification qui pourrait la transformer à l’avenir.